Le festival Transdanses ouvrira ses portes en novembre à L’Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, mélangeant danse contemporaine et d’autres arts, il propose des spectacles hybrides qui s’inscrivent parfaitement dans notre environnement contemporain marqué par l’irruption de nouvelles technologies comme la réalité virtuelle mais aussi la musique live, ou le cirque, de belles sensations en perspectives !
Vendredi 17 novembre à 19h & Samedi 18 novembre à 20h Espace des Arts – Petit espace
Danse /Arts numériques, No reality now, Vincent Dupont / Charles Ayats
Les créations de Vincent Dupont impriment dans nos esprits des visions troublantes et nous entraînent dans des conditions sensorielles particulières. Accompagné du designer interactif Charles Ayats, le chorégraphe va encore plus loin avec No reality now, une expérience hybride et immersive pour cent spectateurs où la réalité s’épanche dans le virtuel, inventant une nouvelle forme de spectacle augmenté. Équipé d’un casque de réalité virtuelle amovible, le public navigue à son gré dans ces mondes parallèles et entrelacés, livrant chacun leur part de mystère. La lumière s’épaissit, les sons deviennent ondes, la Mort s’incarne… No reality now est une adaptation de Souffles (2010), qui réunit un corps en lévitation, un homme en deuil et une chamane. Sorte de rituel funéraire archaïque et 2.0, ce trio creuse les thèmes d’une œuvre hantée par des fantômes, tente de percer l’énigme de la vie et de la mort et nous élève vers un au-delà. Entre douceur et stupeur.
Vincent Dupont a une formation de comédien. Ses premières rencontres avec la danse furent avec les chorégraphes Thierry Thieû Niang et Georges Appaix. Puis il participe aux créations de Boris Charmatz : Herses, une lente introduction et Con forts fleuve. D’autres collaborations se feront dans le milieu du cinéma, notamment avec Claire Denis. En 2001, il signe sa première chorégraphie, Jachères improvisations, inspirée d’une photo d’une installation du plasticien Stan Douglas, qui questionne le réel en travaillant sur des notions de rapprochement et d’éloignement tant visuelles que sonores. Dès lors, tout en continuant à participer aux travaux d’autres artistes, il mène un travail à la croisée de plusieurs médiums qui déplace les définitions attendues de l’art chorégraphique. Ses créations se posent comme des expériences, des questions adressées à la perception du spectateur. De 2015 à 2019, Vincent Dupont est artiste associé à ICI—Centre chorégraphique national de Montpellier. Depuis septembre 2019 et jusqu’en 2023, il est associé au Centre desArts d’Enghien-les-Bains.
Charles Ayats est auteur, réalisateur et designer d’expérience interactive et immersive. Lauréat de l’appel à projet Haiku Interactif Arte/ ONF avec Phi, il s’intéresse aux projets de médiation que ce soit sous la forme du documentaire interactif (Pas si bêtes les Animaux, Tati Express, Check-in,…), ou du jeu vidéo, à l’image de Type:Rider, triptyque ludique sur l’histoire de la typographie, co-réalisé en 2013. Toujours à l’affût de nouvelles formes pour raconter des histoires, il participe tant que possible à des hackathons pour enrichir ses différents retours d’expériences et formations. Intrigué par la réalité virtuelle, il adapte le roman graphique de Marc-Antoine Mathieu SENS en 2016. Il coécrit en parallèle 7 Lives (2019) une expérience de sortie de corps réalisée par Jan Kounen, puis Le Cri en 2019, interprétation immersive et documentaire du tableau d’Edvard Munch. Suite à la création du court métrage en réalité augmentée M.O.A (2020), adapté de la ville d’anticipation décrite par Alain Damasio dans Les Furtifs, il poursuit ses réflexions entre narration, corps, et interaction avec, entre autres, Future Faces et No reality now.
Conception Vincent Dupont et Charles Ayats. Conception chorégraphique et scénographique. Vincent Dupont. Interprétation Elsa Dumontel, Lazare Huet, Mey Provost. Création lumière Yves Godin. Création sonore Vanessa Court, Raphaëlle Latini. Chant et travail vocal Valérie Joly. Conception costumes Éric Martin. Réalisation costumes Hélène Martin Longstaff, Didier Despin. Collaboration artistique Myriam Lebreton. Fabrication décor Sylvain Giraudeau. Régie plateau Sylvain Giraudeau ou Anne Wagner Dit Reinhardt. Régie son Brice Kartmann. Régie lumière Iannis Japiot. Régie réseau et régie générale Thibaut Le Garrec. Régie VR Anastasiia Ternova. Réalisation Expérience Numérique Small Creative | Création Artistique VR – Florian Salabert | Technical art – Pierre Didier | Technologue créatif – Jean Dellac | Développeurs – Sofiane Tihdaini et Pierre Roquin. Design accessoires VR – YouFactory. Dispositif scène augmentée – Dark Euphoria, le Lieu Unique, Théâtre Nouvelle Génération, J’y Pense Souvent (…) | Réalisation technique – Small Creative. Production J’y pense souvent.
En tournée : Centre National de la Danse, Pantin / Janvier 2024, Festival Trajectoires, Lieu Unique Nantes / Mars 2024, Centre National de la Danse Contemporaine, Angers / Automne/Hiver 2024, Biennale Chroniques, Pavillon Noir, Aix-en-Provence.
Vendredi 17 novembre à 21h Espace des Arts – Grand espace
Danse | Musique, Age of content, (LA)HORDE / Ballet national de Marseille
Effervescent, excitant, stimulant, hors normes et hors format avec une scénographie monumentale, Age of Content [L’ère du contenu] est une exploration du langage du métavers et des flux continus de données auxquels nous sommes confrontés. Avec leur sens acéré de la mise en scène, les fulgurances des corps, et leur esthétique 2.0, (LA)HORDE capture notre monde contemporain, révolutionne les codes de la danse et hybride les genres. Faisant fiction à partir d’un réel simulé, le spectacle permet à tous les imaginaires de s’inter-connecter, incorporant des mouvements connus pour être devenus viraux sur les réseaux sociaux, les jeux vidéo mais aussi les influences des films d’action, des comédies musicales, en passant par l’art de la cascade.
À la direction du CCN Ballet national de Marseille depuis 2019, (LA)HORDE réunit depuis 2013 les artistes Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel. À travers des films et performances, (LA)HORDE interroge la portée politique de la danse et cartographie les formes chorégraphiques de soulèvement populaire, qu’elles soient massives ou isolées, des raves aux danses traditionnelles en passant par le jumpstyle. Leur exploration des nouvelles dynamiques de circulation et de représentation de la danse et du corps qui se développent en ligne les amène notamment à former le concept de « danses post-internet ». En diversifiant les supports, (LA)HORDE interroge la sérendipité quasi infinie qu’offre ce nouveau territoire et propose des regards multiples sur les révoltes que portent ces communautés avec lesquelles le collectif travaille de façon hétérarchique. (LA)HORDE. Après le succès de Room with a View présenté à l’Espace des Arts, Le collectif (LA)HORDE, l’un des plus enthousiasmants du moment et à la tête du Ballet national de Marseille, revient cette saison.
Conception, mise en scène (LA)HORDE – Marine Brutti / Jonathan Debrouwer / Arthur Harel. Chorégraphie (LA)HORDE en collaboration avec les danseur·euse·s et les répétiteur·trice·s du Ballet national de Marseille Assistante artistique Nadia El Hakim. Collaborateur.trice.s artistiques Valentina Pace, Jacquelyn Elder, Angel Martinez Hernandez, Julien Monty. Musique Pierre Avia, Gabber Eleganza, Philip Glass Scénographie Julien Peissel Costumes Salomé Poloudenny, DIESEL Assistantes costumes Nicole Murru, Sandra Pomponio, Minok Terre. Lumières Éric Wurtz Création coiffure Charlie Le Mindu Assistante coiffure Marie-Nirina Metz. Création graphique Frederik Heyman Conseils et accompagnement cascades Stunt Workshop International – Amedeo Cazzella, Alex Vu, Malik Diouf, Yann Brouet, Jonathan Bernard, Patrick Tang. Coaching vocal Deborah Bookbinder. Avec les danseur·euse·s du Ballet national de Marseille Sarah Abicht, Nina-Laura Auerbach, Alida Bergakker, Izzac Caroll, João Castro, Titouan Crozier, Myrto Georgiadi, Nathan Gombert, Eddie Hookham, Nonoka Kato, Yoshiko Kinoshita, Amy Lim, Jonatan Myrhe Jorgensen, Aya Sato, Paula Tato Horcajo, Elena Valls Garcia, Nahimana Vandenbussche, Antoine Vander Linden. Production Ballet national de Marseille.
En tournée : Première – TNP Villeurbanne, dans le cadre de la Biennale de la danse de Lyon 2023 / 5-8 octobre 23 : Théâtre du Châtelet en coréalisation avec le Théâtre de la Ville-Paris / 21 novembre 23 : Opéra de Dijon / 18-20 janvier 24 : Créteil – Maison des Arts / 27-28 janvier 24 : Charleroi Danse, centre chorégraphique de Wallonie, en partenariat avec le Palais des Beaux- Arts, Charleroi / 9-11 mars 24 : Teatros del Canal, Madrid, Espagne / 2-3 avril 24 : Les Quinconces – scène nationale, Le Mans / 11 avril 24 : Equinoxe – scène nationale, Châteauroux / 2-4 mai 24 : Grand Théâtre de Provence, Aix-en-Provence / 17 mai 24 : Maison de la culture – scène nationale d’Amiens / 23-24 mai 24 : La Comédie – scène nationale de Clermont-Ferrand / 14-15 juin 24 : Teatro Rivoli, Porto, Portugal.
Mardi 21 novembre à 20h, mercredi 22 novembre à 19h, vendredi 24 novembre à 21h & samedi 25 novembre à 20h Espace des Arts – Petit espace
Danse | Cirque On ne fait pas de pacte avec les bêtes Justine Berthillot / Mosi Espinoza
Après Notre Forêt, Justine Berthillot, artiste associée à l’Espace des Arts, revient avec Mosi Espinoza, vu chez les Galactik Ensemble, avec leur création commune On ne fait pas de pacte avec les bêtes. Les bêtes, ce ne sont pas les animaux, mais la bestialité des hommes, l’absurdité sempiternelle d’une domination dévorante qui détruit l’Amazonie encore aujourd’hui. Passionnés par les films Fitzcarraldo et Aguirre ou la colère de Dieu de Werner Herzog, Justine Berthillot et Mosi Espinoza performent un voyage amazonique déréalisé, jouent avec les représentations de la forêt, l’hyperbolique de l’opéra, le réel et la cosmologie de la jungle amazonienne rencontrée lors de voyages au Pérou. Dans cette création grandiose à la scénographie époustouflante, nos deux circassiens proposent une aventure chorégraphique, acrobatique, fantasque et tragique qui fait force d’une dramaturgie sous tendue par les luttes politiques, écologiques, et sociales qui sont menées avec puissance et amour en Amazonie.
Justine Berthillot est artiste de cirque, metteuse en scène et en corps. Formée d’abord en classes préparatoires hypokhâgne avant d’obtenir sa Licence en philosophie à l’Université Jean Moulin de Lyon III. Elle se forme ensuite aux arts du cirque au CNAC, et crée sa première pièce Noos avec Frédéri Vernier au CND à Pantin en mars 2015 ; qu’elle tournera pendant quatre ans en France et à l’étranger comme production déléguée du Théâtre du Monfort. Elle participe parallèlement au projet de création cirque/danse franco-caribéen Antipode mené par le PPCM en France, au Chili, à Madagascar et en Guadeloupe, et poursuit cette collaboration sur la création de Piano sur le fil avec le musicien Bachar Mar-Khalifé. Entre 2016 et 2019 elle est interprète dans le spectacle de danse L’hypothèse de la chute de la Cie Le grand jeté. En 2015 elle crée Sujets à Vifs à Avignon avec l’autrice Pauline Peyrade et performe Est lors du festival d’Avignon-IN avant de fonder avec cette dernière en 2016 la Cie Morgane, à Lyon. Elles poursuivent leur recherche d’écritures plurielles avec Antoine Herniotte et ils créent Poings en 2018 au CDN du Préau à Vire. En 2019 elles achèvent la seconde pièce de la compagnie avec la création de Carrosse, qui naît d’une invitation des Scènes du Jura et de la Comédie de Saint-Étienne à créer une pièce itinérante. En 2021, elle crée Tiempo avec Juan Ignacio Tula au Festival Spring, et Notre Forêt, solo in-situ, au Centre Pompidou Metz pour le Festival Passages. Elle est artiste associée à l’Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône.
Mosi Espinosa a suivi différentes formations à la Tarumba (Pérou), à l’École Nationale des Arts du Cirque de Rosny-sous-Bois ainsi qu’au Lido – Centre des Arts du Cirque de Toulouse. C’est à dix-huit ans qu’il participe à la première tournée sous chapiteau de la Tarumba en tant qu’artiste et professeur de cirque. Puis il rejoint les compagnies péruviennes Fantastica Circo et Agarrate Catalina autour de créations collectives. Parallèlement, il donne des cours de cirque à des enfants dans des collèges défavorisés ainsi qu’à la Pontificia Universidad Catolica del Peru PUCP. Après s’être formé en France, il rejoint La Ieto en tant qu’acrobate / fil de fériste et poursuit une tournée internationale pendant 3 ans. Par la suite, il rejoint la Cie Les Colporteurs dans le spectacle Le bal des intouchables. En 2015, il rejoint la compagnie la Tournoyante pour la création No/More. Il collabore avec la compagnie Kubilai Khan investigations sur Collection secrète #1. En 2016 il participe à une création franco-caribéenne dans le cadre du projet Antipodes et en 2019 il joue dans Piano sur le fil, spectacles produits par le Plus Petit Cirque du Monde. Entre 2017 et 2019, il intervient comme regard chorégraphique au sein de la compagnie Morgane. Il est membre fondateur du Galactik Ensemble avec qui il a créé Optraken en 2017. Depuis 2020, le groupe est « artiste accompagnement » au Théâtre 71 – Scène nationale de Malakoff, et ils sont artistes associés à la Maison de la Danse de Lyon également. Le Galactik est actuellement en tournée pour leur nouvelle pièce Zugzwang créée en mai 2021.
De et avec Justine Berthillot et Mosi Espinoza. Création sonore Ludovic Enderlen. Création lumière / régie générale Aby Mathieu assistée d’Elie Martin. Scénographie James Brandily. Peinture Brus Rubio. Collaborateurs artistiques Céline Fuhrer et Rolando Rocha. Costumes Élisabeth Cerqueira. Régie plateau Mado Cogne. Accompagnement dramaturgique Marion Stoufflet. Production Déléguée Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône.
En tournée : 10 novembre 2023, la Brèche, Cherbourg / du 17 au 18 novembre 2023, Cirque Théâtre Elbeuf / 7 et 8 décembre 2023, Les Scènes du Jura – Scène nationale / 12 et 13 décembre 2023, Les 2 Scènes, Scène nationale de Besançon / 26 et 27 janvier 2024, Le Plus Petit Cirque du Monde, Bagneux / 30 et 31 janvier 2024, Maison de la culture de Bourges/Scène nationale / Festival Théâtre en mai : 2024, Théâtre Dijon Bourgogne, CDN / 30 et 31 mai 2024, Les Quinconces et l’Espal Scène nationale Le Mans.
Mercredi 22 novembre à 21h Espace des Arts – Grand espace
Danse | Musique Mirlitons, François Chaignaud / Aymeric Hainaux
En toutes ses gammes, François Chaignaud n’esquive aucune sollicitation extrême, comme le public chalonnais a déjà pu le constater avec Romances Inciertos. Pour Mirlitons, il s’associe au beatboxer de génie Aymeric Hainaux. Tout en invention de lui-même, Chaignaud lui renvoie de subtils échos, néanmoins ébouriffants. Le terme « mirliton » décline de multiples significations : du sifflet au gâteau à la crème, en passant par un Louis d’or, un poème ou un képi militaire, comme ces deux artistes qui font du corps le support d’une expression diversifiée et imprévue. Ils se sont retrouvés dans un monde imaginaire et mystique, autour de sonorités industrielles entêtantes, et d’un rythme étrange à sept temps. Leur rencontre est devenue un affrontement, une compétition percussive, une alliance, un rituel, un duel gracieux et endurant, une force poétique primitive dominée par l’amour et l’aventure.
Si Aymeric Hainaux vient initialement des arts visuels, il est engagé dans une approche très personnelle du human beatbox. Il crée des sons de machines aussi précis que la fameuse Roland TR909 et sa technique sans pareil fait de lui un des artistes majeurs de cet art. Il «joue ce qui se passe», ses performances sont une musique de l’instant présent, attentives au silence et au geste. Pas de pédale de boucle, un micro, quelques cloches, un harmonica et parfois un lecteur cassette, une création en direct uniquement. Il collabore avec Christine Quoiraud, Tanya Tagaq, Kenzo Kusuda, Oguri, Erik M, Anne Lise Le Gac. En 2005, il entreprend une tournée en solo et en auto-stop. L’aventure durera huit ans pendant lesquels il parcourt 40.000km chaque année, pour presque 700 performances sur 3 continents. Avec le joueur de banjo Stéphane Barascud il crée en 2013 le duo de musique brute Cantenac Dagar. Ils ont sorti une dizaine de disques et ce duo demeure son principal projet musical. La diversité de ses projets l’amène à performer aussi bien dans des arrière-salles de restaurants que dans des lieux d’art. On peut citer notamment en France : Mixart Myrys, le CND, les Siestes Électroniques, le palais de Tokyo, le festival Sonic Protest… Son label Isola Records présente des livres, cassettes, CD et vinyles d’artistes et groupes se tenant aux frontières du concert et de la performance. Il développe également un travail d’écriture poétique et d’édition.
Diplômé en 2003 du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, François Chaignaud a dansé pour de nombreux.ses chorégraphes (Alain Buffard, Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh ou Gilles Jobin). Depuis sa première pièce en 2004, il tisse pour la danse le rêve d’une expression globale, son travail étant marqué par l’articulation du chant et de la danse, mais aussi par un rapport approfondi à l’histoire, dans ses créations comme dans les collaborations qu’il mène (entre autres avec Jérôme Marin ou Théo Mercier). De 2005 à 2016, il crée avec Cecilia Bengolea plusieurs spectacles marquants présentés dans le monde entier, tels que Pâquerette, Sylphides ou encore Dub Love. Il fonde en 2021 Mandorle Productions, affirmant une démarche artistique appuyée sur la coopération avec de nombreux artistes, dont Nino Laisné, Marie-Pierre Brébant, Akaji Maro, Dominique Brun ou Sasha J. Blondeau. Il crée également des pièces pour des grands groupes d’interprètes : Soufflette (2018) pour Carte Blanche, la pièce t u m u l u s avec Geoffroy Jourdain (Les Cris de Paris) en 2022. François Chaignaud a reçu en 2021 le Prix «Personnalité chorégraphique» du Syndicat de la critique. Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, il est artiste associé à Bonlieu, Scène Nationale d’Annecy, ainsi qu’à Chaillot-Théâtre National de la Danse à Paris.
Conception et interprétation François Chaignaud et Aymeric Hainaux. Collaboration artistique Sarah Chaumette. Création costumes Sari Brunel. Régie générale Marinette Buchy. Production Mandorle productions | Garance Roggero, Jeanne Lefèvre, Emma Forster Agent à l’international A PROPIC | Line Rousseau, Marion Gauvent.
En tournée : 11 au 14 octobre 2023 MC93, Festival d’Automne à Paris / 17 et 18 octobre 2023, Charleroi Danse (BE) / 20 au 22 octobre 2023, Festival d’Automne à Paris / 13 au 15 novembre 2023, Festival Next – Valenciennes / 18 et 19 novembre 2023, Festival Next – Roubaix / 21 et 22 novembre 2023, Festival Next- Courtrai / 13 et 14 mars 2024, Triennale Milano / 10 au 12 avril 2024, Bonlieu scène nationale Annecy.
Vendredi 24 novembre à 19h Espace des Arts – Studio noir
Danse, Pode ser / C’est toi qu’on adore Leïla Ka
En deux temps et une écriture enlevée, la chorégraphe Leïla Ka aborde les contradictions de l’être avec une force peu commune. Dans Pode Ser [Peut être], la présence de l’interprète se fait incandescente. En robe vieux rose, elle se lance dans une gestuelle tranchante, acérée, signature de la chorégraphe. Rageuse, elle affronte son corps sur le Trio n°100 de Schubert. Le propos est vigoureux, empreint de fureur de vivre, son interprétation magistrale. Tout aussi haletant, le duo C’est toi qu’on adore dégoupille une partition impétueuse, heurtée, véloce. Dans cette seconde pièce, les deux interprètes affirment une danse puissante et résistante, une gestuelle électrique. Dans les deux cas, ces histoires d’enfermement explosent les corps. À travers cette interrogation identitaire, les deux pièces apparaissent comme un cri d’espoir, une pulsion de vie irrépressible.
Leïla Ka commence à danser à Saint-Nazaire. Interprète de Maguy Marin dans la célèbre pièce May B, elle tire de cette expérience une théâtralité dansée qu’elle intègre à sa recherche chorégraphique. Elle crée sa première pièce en 2018, le solo Pode Ser primé six fois à l’international et joué plus de 140 fois depuis sa création. Forte d’un duo C’est toi qu’on adore (2020), d’une seconde pièce en solo, Se faire la belle (2022), et d’une petite forme à cinq interprètes Bouffées (2022), Leïla Ka travaille actuellement à une première pièce de groupe, Maldonne, prévue pour novembre 2023 dont Bouffées est un extrait. Elle est aujourd’hui artiste associée au CENTQUATRE-PARIS, à la Garance, scène nationale de Cavaillon, en résidence longue à l’Espace 1789, scène conventionnée d’intérêt national Art et création danse de Saint-Ouen et est accompagnée par Tremplin, réseau interrégional Grand Ouest + Paris pour le soutien aux chorégraphes émergents, jusqu’en 2024. En 2022, elle reçoit le prix « Révélation chorégraphique » des Syndicats de la critique et remporte, avec Bouffées, le premier prix du concours international Danse élargie du Théâtre de la Ville de Paris.
Pode ser. Chorégraphie Leïla Ka. Interprétation Anna Tierney. Création lumière Laurent Fallot. Production Compagnie Leïla Ka.
C’est toi qu’on adore. Chorégraphie Leïla Ka. Interprétation Océane Crouzier (en cours de distribution). Création lumière Laurent Fallot. Production Compagnie Leïla Ka.
En tournée avec Le 104Ontheroad: Leïla Ka est artiste associée au CENTQUATRE-PARIS, artiste complice à La Garance, scène nationale de Cavaillon et en résidence longue à l’Espace 1789, scène conventionnée d’intérêt national Art et création pour la danse de Saint-Ouen. Leïla Ka est accompagnée par le réseau Tremplin jusqu’en 2024.
Où et quand ?
Transdanses festival du 17 au 25 novembre 2023 à l’Espace des Arts, scène nationale, 5 bis rue Nicéphore Niepce, 71 Chalon-sur-Saône.
Image de Une, visuel de Transdanses 2023, tous droits réservés.